L’artiste international, figure de Saint-Tropez et Courchevel, cultive un regard qui porte bien au-delà de la photographie avec un nouveau concept artistique en réalité augmentée. Sa façon à lui d’avoir toujours un déclic d’avance.

« J’adore être précurseur, me projeter dans le futur, pratiquer de nouveaux outils avant tout le monde ! ». L’enthousiasme de Philippe Shangti n’a pas faibli depuis ses débuts alors que se profile ses quinze ans de carrière. L’expérimentation et l’avant-gardisme sont plus que jamais à l’ordre du jour dans ses vastes studios d’Andorre, principauté où il s’est installé avec ses équipes voici sept ans « pour prendre un virage », après dix ans passés à Saint-Tropez. Et voici qu’en cette fin d’année, Philippe Shangti représenté sur Courchevel avec plusieurs pièces présentes à La Ferme Saint-Amour, met sur orbite un nouveau travail, « No Censure Here », qui puise ses fondements dans la technologie de la réalité augmentée. “Mes photographies semblent innocentes, mais ce sont des portes vers un univers parallèle, explique-t-il. Grâce à un procédé de réalité augmentée et une application développée spécialement pour cette utilisation, les spectateurs pourront accéder à une vidéo non censurée de mes photographies, révélant des secrets invisibles sur l’image originale. Cette nouvelle série d’œuvres explore le contraste entre l’apparence ‘soft’ des photographies exposées au public et la version plus ‘trash’ dévoilée grâce à la réalité augmentée”, décrit-il tout en soulignant l’autre intérêt de cet ingénieux procédé révélée en décembre à l’Art Fair de Montpellier, juste avant celle de Miami.

Œuvres en mouvement
« Avec ce procédé baptisé « AR Shangti », l’œuvre devient unique et se met en mouvement avec musique et sons divers, un peu comme un clip », poursuit-il, « heureux et fier » d’inspirer d’autres photographes même si la rançon du succès fait aussi que sa « griffe » caractéristique est de plus en plus copiée. Présent dans nombre de grosses collections et abonné aux foires d’art internationales, ce natif de Toulouse épris de technologies ne perd jamais de vu les fondements de son message. « En étant à Saint-Tropez, j’ai pu voir les fléaux de la nuit, ses dérives, la prostitution, la drogue, la violence… Avec parfois des conséquences dramatiques. Cela a déclenché quelque chose en moi. Un besoin de témoigner, dénoncer ces excès à travers l’art », témoigne-t-il. En ont découlé au fil des ans les séries d’œuvres photographiques aussi glamour que provocatrices devenues des classiques comme  » Art vs Drugs « ,  » Luxury Overdose « ,  » No Prostitution Here  » ou  » No Pollution Here « . « Philippe Shangti éclaire avec talent les vices de ce monde par l’esthétisme », peut-on lire à son sujet. Il n’a depuis pas dévié, si ce n’est s’ouvrir à d’autres causes telles que la maltraitance animale ou la défense de l’environnement…

Session avec David Guetta
Il est une « espèce rare » et surprotégée qu’il approche également régulièrement pour son travail : les people « gros calibre ». Le dernier en date n’est autre que David Guetta. Une exposition à Monaco en marge des NRJ Awards a permis aux deux hommes de se rencontrer avant de sceller une amitié qui a débouché sur une sessions photos « à la cool » dans les studios de Philippe (en partenariat avec la galerie Cm Art Invest). « J’ai pas mal de demandes de personnalités, mais il ne faut pas que cela devienne systématique. Par exemple, maintenant que la case DJ est cochée, je m’arrête là pour cette catégorie. Je passe deux mois par an aux États-Unis. Il y a encore pas mal de rencontre à venir ! », sourit celui qui a aussi immortalisé Iris Mittenaere alias Miss Univers.

Space Opera
Photos, sculptures, tags, collaborations avec des marques de luxe, etc. Autant de supports pour conquérir le monde mais ce serait oublier une dimension au personnage. Celle de ses racines « festives ». Et le voici qui présidera aux destinées des dix ans de l’Opéra. Établissement du vieux port tropézien dont il est le maître d’œuvre depuis l’origine et qu’il réinvesti avec un tout nouveau show live spectaculaire aux allures de « galerie vivante » pour l’été 2024. « Du jamais vu !», promet Philippe qui a puisé son inspiration dans le gigantisme et le strass Made in Las Vegas. Autre « temple » du glam doré et de l’entertainment qui lui a tapé dans l’objectif au cours de l’un de ses voyages.

The New Visions of Philippe Shangti
The international artist, a prominent figure in Saint-Tropez and Courchevel, cultivates a vision that goes far beyond photography with a new artistic concept. His way of always staying one step ahead. « I love being a pioneer, projecting into the future, and practicing new tools before anyone else! » Philippe Shangti’s enthusiasm has not waned since the beginning of his career, which is approaching its fifteenth year. While several pieces are currently on display at La Ferme Saint-Amour, he launches a new project, « No Censure Here, » rooted in technology. « My photographs may seem innocent, but they are gateways to a parallel universe, » he explains. « Thanks to an augmented reality process and an application developed specifically for this purpose, viewers can access an uncensored video of my photographs, revealing invisible secrets within the original image. This new series of works explores the contrast between the ‘soft’ appearance of the photographs displayed to the public and the ‘trashier’ version revealed through augmented reality, » he describes. Over the years, his series of photographic works, as glamorous as they are provocative, have become classics. These include « Art vs Drugs, » « Luxury Overdose, » « No Prostitution Here, » or « No Pollution Here. » « Philippe Shangti skillfully illuminates the vices of this world through aesthetics, » one can read about him. He has not deviated from this path, except to open up to other causes such as animal abuse or environmental conservation…

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